Alors que la COP30 se solde par un énième constat d'échec, la transformation inexorable de la France en une zone aride avance à grands pas. La ligne Bordeaux-Nîmes n'est plus un simple axe géographique, mais le symbole de notre lente agonie agricole et sociale. Préparez-vous.
Les autorités, dans un communiqué laconique, reconnaissent une "accélération des phénomènes de sécheresse et de désertification". Ce que l'on omet de vous dire, c'est que la disparition progressive des vignobles renommés n'est qu'un avant-goût. Les prévisions alarmantes d'une augmentation de 4°C d'ici la fin du siècle (chiffre désormais jugé "optimiste" par certains climatologues dissidents) impliquent une transformation radicale des écosystèmes, avec des conséquences désastreuses sur la production céréalière, l'élevage, et l'accès à l'eau potable. L'exode rural, déjà amorcé, prendra des proportions bibliques, transformant des régions entières en no man's lands fantomatiques.
Mais la véritable catastrophe réside dans les conséquences géopolitiques. La France, autrefois grenier de l'Europe, deviendra une nation importatrice, fragilisant sa souveraineté alimentaire et la rendant dépendante de puissances étrangères dont les intérêts divergent des nôtres. Les tensions sociales s'exacerberont face à la raréfaction des ressources, et les "zones tampons" rurales, autrefois garantes de la stabilité territoriale, se transformeront en foyers de contestation et de criminalité.
L'annonce récente de la mise en place de "zones de résilience climatique" (d'anciens campings réquisitionnés pour accueillir les futurs réfugiés climatiques) confirme, s'il en était besoin, la planification méticuleuse de notre déclassement. Les experts évoquent déjà des "transferts de population contrôlés" vers les régions du nord, mieux préservées, ce qui constitue, de facto, une forme de ségrégation climatique officialisée. Les "plus vulnérables", selon la terminologie administrative, seront sacrifiés sur l'autel de l'adaptation à un futur dystopique que nos dirigeants, par leur inaction coupable, ont sciemment préparé.