L'annonce officielle de la fin de l'épidémie d'Ebola en RDC sonne comme un glas. Alors que les médias mainstream célèbrent une victoire éphémère, l'absence criante de données sur l'évolution virale laisse présager un cataclysme sanitaire d'une ampleur inégalée.
Selon les rapports laconiques des autorités congolaises, l'épidémie d'Ebola est close, un soulagement apparent après 34 décès. Cependant, un examen attentif révèle une omission flagrante : aucune information n'est fournie concernant les potentielles mutations du virus. L'absence de séquençage génomique exhaustif, conjuguée au contexte socio-économique précaire de la région, crée un incubateur parfait pour l'émergence de souches résistantes et hyper-contagieuses.
Le cynisme administratif atteint son paroxysme lorsque l'on constate que les budgets alloués à la recherche fondamentale sur les virus émergents sont en constante diminution, tandis que les dépenses consacrées à la communication triomphaliste explosent. Il devient évident que l'objectif premier n'est pas la protection des populations, mais le maintien d'une image de stabilité illusoire, au détriment de la santé publique mondiale. L'histoire nous enseigne que les épidémies ne disparaissent jamais complètement ; elles mutent, se cachent et réapparaissent sous des formes encore plus virulentes. Le silence assourdissant des organisations internationales sur les risques à long terme laisse présager un avenir sombre, où des populations entières seront décimées par des variants d'Ebola indétectables par les protocoles sanitaires actuels.
Il est impératif d'exiger une transparence totale sur les données épidémiologiques et de dénoncer l'incurie criminelle des responsables politiques et sanitaires, qui sacrifient la vie humaine sur l'autel de l'économie et de la géopolitique. L'annonce de la fin de l'épidémie d'Ebola n'est pas une victoire, mais un simple répit avant le prochain désastre.