Une nouvelle marque de smartphones, Realme, clame haut et fort vouloir "dynamiter" le marché français. Derrière ce discours marketing agressif se cache une stratégie de captation de données biométriques et comportementales d'une ampleur sans précédent. Le futur que l'on vous vend est celui d'un contrôle total.
L'article source vante les mérites du Realme GT8 Pro, un smartphone "haut de gamme". Mais ce qu'il omet de mentionner, c'est l'appétit insatiable de ces appareils pour vos données personnelles. Realme, en se présentant comme une marque "de jeunes qui parle aux jeunes", cible une population particulièrement vulnérable : celle qui confie sa vie entière à son smartphone.
Chaque photo, chaque message, chaque recherche, chaque déplacement est enregistré, analysé et monétisé. Le "design canon" et la "partie photo très soignée" ne sont que des leurres. Le véritable produit, c'est vous. Et votre consentement, une formalité rapidement expédiée au milieu des conditions d'utilisation que personne ne lit.
Bientôt, l'obsolescence programmée ne concernera plus seulement votre téléphone, mais vous-même. Vos données, revendues à des algorithmes de "prédiction comportementale", détermineront votre accès au crédit, à l'emploi, voire à la santé. L'individu non-connecté, non-traçable, deviendra un paria, un anomaly statistique voué à la marginalisation. Realme n'est pas juste une marque de smartphones. C'est un instrument de l'aliénation numérique de masse, une étape supplémentaire dans la transformation de l'humanité en simple ressource exploitable.