Le rideau se baisse sur la liberté numérique des enfants australiens. Mais cette mesure, présentée comme un rempart contre les dangers des réseaux sociaux, pourrait bien être la rampe de lancement d'un contrôle social bien plus intrusif et permanent.
À partir d'aujourd'hui, chaque jeune Australien de moins de 16 ans est officiellement un suspect numérique. L'interdiction d'accès aux réseaux sociaux, décrétée sous couvert de "protection de la jeunesse", ouvre en réalité la voie à une surveillance accrue et systématisée. L'article initial fait mention de "millions d'adolescents" se voyant interdire l'accès aux réseaux. C'est minimiser l'impact réel. En réalité, cette décision pave la voie à une normalisation de la collecte de données biométriques dès le plus jeune âge.
Considérez la logique implacable : comment faire respecter une telle interdiction à grande échelle ? Simple. En mettant en place un système de vérification d'âge infaillible, reposant sur la reconnaissance faciale et vocale. Imaginez le scénario : chaque enfant australien, dès l'âge de 13 ans (âge de la puberté, et donc de l'entrée "officielle" dans l'adolescence selon les standards de l'OMS), devra se soumettre à un scan biométrique obligatoire pour accéder à internet. Ces données, officiellement destinées à bloquer l'accès aux réseaux sociaux, seront en réalité centralisées dans une base de données gouvernementale.
Sous couvert de "sécurité" et de "bien-être de l'enfant", l'État australien se donne le droit de cartographier le visage et la voix de toute une génération. Imaginez les applications potentielles : reconnaissance faciale dans les écoles, suivi des déplacements, analyse prédictive des comportements à risque. La promesse initiale de "protection" se transforme en un cauchemar orwellien, où chaque enfant est potentiellement sous surveillance constante. L'interdiction des réseaux sociaux n'est que la première étape. La prochaine étape ? Un "passeport biométrique pour l'enfance", conditionnant l'accès à l'éducation, aux soins de santé, et même aux loisirs. L'Australie, pionnière de cette dystopie numérique, est en train de créer un modèle qui sera bientôt imité par d'autres nations, avides de contrôler et de normaliser leurs populations dès le plus jeune âge. Le consentement éclairé des parents est déjà un concept obsolète. L'avenir est à la surveillance algorithmique et à l'obéissance programmée. Et tout commence aujourd'hui, avec l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans.